Le fromage, un produit qui rend heureux !

Ce n’est pas une surprise que lorsque l’on mange bien, on se sent bien mieux mentalement. La valeur nutritive du fromage varie assez peu selon son type, mais elle est source de protéines et de calcium. 

À bien chercher sur internet, on peut aussi retrouver de nombreuses études qui laissent entendre que le fromage libère de la dopamine — l’hormone du bonheur, lorsqu’on le consomme. Si elles ne se valent pas toutes, nous avons regroupé quelques-unes d’entre elles dans cet article. Pour plus d’informations, référez-vous à votre diététicien où à votre médecin. 

Le fromage, une source de vitamines

Le fromage apporte des nutriments comme la vitamine A, la riboflavine, la niacine, du sélénium, du zinc et du phosphore. Il permet de contribuer à la formation de muscles, de régénérer les tissus, de maintenir la solidité des os ou de combattre les infections.

Le fromage est aussi une source importante de vitamine D, essentielle pour permettre la fixation du calcium. Le soleil en est sa source principale, alors en hiver, il permet ainsi de donner un coup de pouce à notre organisme.

Pour les végétariens, le fromage contient des protéines animales. C’est une véritable alternative à la viande, qui permet aussi de se recharger en vitamine B12.

L’addiction au fromage

Des scientifiques américains de l’Université du Michigan ont ainsi analysé le comportement alimentaire d’un panel de 500 étudiants. Ces derniers ont identifié, parmi 35 aliments, ceux qui faisaient naître chez eux un comportement alimentaire addictif. 
Les volontaires ont ainsi rempli un questionnaire conçu spécifiquement pour identifier la dépendance.

Le résultat des études ont été publiés dans US National Library of Medicine qui suggère que la pizza est l’aliment le plus addictif. Parmi ces ingrédients, il y en a un spécifiquement qui serait impliqué dans ce succès : le fromage, présent en grande quantité. Cela s’expliquerait par la présence de caséine, une protéine particulière que l’on retrouve dans tous les produits laitiers.
Elle libère ainsi des casomorphines lors de la digestion, qui à leur tour activeraient la dopamine, la fameuse hormone que l’on évoquait au début de l’article.

Du côté de l’Angleterre, une autre étude conduite par l’Agriculture and Horticulture Development Board et Dairy UK permettrait d’obtenir la même conclusion. Cette fois, elle a été menée auprès de 30 participants. Ils portaient des bandeaux à électroencéphalogramme pour mesurer les signaux électriques du cerveau. Ils ont mangé différents plats et l’interprétation des résultats a été réalisée par un psychologue spécialiste du comportement. Sur les groupes alimentaires testés, 82 % des préférences penchaient vers les produits laitiers.