Présentation : Ce cousin du Roquefort est fabriqué depuis plusieurs siècles, dans des laiteries artisanales disséminées dans les Causses. C'est de ce pays de landes et de rocailles, au climat rude et contrasté, que le Bleu des Causses puise son caractère bien trempé. Le lait y est enrichi du parfum des plantes sauvages qui y poussent.
Histoire : Autrefois, les paysans producteurs de Roquefort avaient toujours au milieu des troupeaux de brebis, une vache pour leur consommation de beurre et de lait à boire. Lorsque la production de lait de vache était trop importante, ils transformaient ce lait selon une recette similaire à celle du Roquefort, et affinèrent ces fromages dans les nombreuses grottes naturelles (baptisées caves batardes) disséminées dans les éboulis calcaires des Causses, à bonne distance des caves de Roquefort-sur-Soulzon, réservées uniquement au Roquefort.
Les paysans, producteurs de Roquefort avaient toujours au milieu des troupeaux de brebis, une vache pour leur consommation de beurre et de lait à boire. Lorsque la production de lait de vache était trop importante, ils transformaient ce lait selon une recette similaire à celle du Roquefort, et affinèrent ces fromages dans les nombreuses grottes naturelles disséminées dans les éboulis calcaires des Causses, à bonne distance des caves de Roquefort réservées uniquement au Roquefort, que l'on baptisa d'ailleurs „ caves bâtardes.
Affinage : Après un affinage de minimum 70 jours , sa pâte onctueuse et fondante est moyennement veinée de bleu. En été, sa couleur est jaune ivoire et luisante. En hiver, elle est plus blanche et moins humide. Son odeur est agréable et soutenue et son goût subtile avec une saveur prononcée.
Accompagnements : Un Monbazillac ou un Bergerac moelleux, Cyrano.
Vagabondage fromager : Pas toujours facile de vivre à l’ombre d’un cousin aussi célèbre que le Roquefort. Mais il faut redécouvrir le puissant Bleu des Causses. Lui donner du « vous », du « monsieur ». Percer le mystère de son persillage sans persiflage.